Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Anthropologie etc. - Page 12

  • La globalisation et la liquidité des flux selon Malcolm Waters

    globalisation.JPGComme je l'ai écrit ailleurs, selon Malcolm Waters ( « Globalization «  2001), il existe trois types d'échanges humains qui peuvent être plus facilement mondialisés, c'est-à-dire déterritorialisés :

    Les échanges matériels désignent toute interaction impliquant la transmission d'éléments matériels, tels que le travail en usine, le commerce de marchandises, la location. Les échanges matériels ont tendance à être localisés dans des espaces. Les matières premières - produits agricoles, pétrole - sont extraites de lieux spécifiques. Les usines sont situées là où la main-d'œuvre est disponible et bon marché. Les produits manufacturés sont transportés vers les marchés occidentaux pour être vendus et consommés.

    Les échanges de pouvoir font référence à l'exercice du leadership par la coercition ou la législation, par exemple. Par définition, l'exercice du pouvoir s'applique aux territoires mais aussi aux relations internationales, c'est-à-dire aux relations entre États-nations, comme la guerre, la diplomatie ou les alliances. Les échanges de pouvoir s'étendent donc au niveau international à travers les territoires.

    Les échanges symboliques désignent toute forme de communication, d'échange d'informations ou de données. Cela inclut les médias, l'industrie du divertissement, la publicité et la propagande, etc. Les échanges symboliques impliquent la transmission de signes et de symboles. Parce que la technologie permet de diffuser rapidement et largement les symboles, les échanges symboliques peuvent être facilement détachés des territoires et donc, globalisés.

  • Sociologie et Anthropologie du religieux en Chine

    Ce cours propose une introduction aux sociétés du monde chinois contemporain (Chine, Taiwan et réalités diasporiques) sous l’angle du religieux. Au vu de statistiques officielles qui ne prennent en compte que les cinq « religions » reconnues par l’Etat chinois (le bouddhisme, le catholicisme, l’islam, le protestantisme et le taoïsme), les « religions » sont effectivement minoritaires en Chine.

    Or ce champ officiel ne représente qu’une petite facette d’un paysage religieux dont l’expression la plus répandue dans l’ensemble du monde chinois demeure le groupe cultuel, défini sur le principe de la descendance patrilinéaire (culte des ancêtres) ou de l’alliance (associations de villages, de quartiers, associations professionnelles), ainsi que les associations sectaires.

  • Géographie culturelle  de la Chine

    Ce cours met l’accent sur les processus sociaux et culturels du monde chinois contemporain, resitués dans le temps long de la civilisation qui, de manière interrompue depuis plus de trois millénaires, garantit l’unité politique de ce territoire immense et fonde l’identité culturelle chinoise dans le présent.

    On présentera d’abord brièvement les ressorts politiques et culturels de l’unité chinoise.

    Puis on examinera plus longuement les grandes lignes qui découpent l’espace physique et politique chinois en espaces différenciés de natures diverses (régionales, linguistiques, économiques), particulièrement le clivage entre la Chine intérieure des Han, vaste ensemble de plus d’un milliard de personnes, et « l’Autre Chine » des nationalités minoritaires en sa périphérie. On traitera ensuite des mutations rurales et urbaines depuis le début du régime communiste en 1949 aux transformations en cours depuis les réformes économiques introduites à la fin des années 1970.

    Pour renforcer le dialogue entre l'Anthropologie et la Géographie au sein de notre UFR TES (Territoires, Environnements, Sociétés),   nous avons décidé, en commun accord entre nos deux départements, que je propose à partir du prochain semestre  un  cours de géographie culturelle de la Chine.

     

    Ce nouveau cours s’intègre au cursus de la licence d’anthropologie (L3, UE Aire Culturelle. Domaine Asie) et de la licence de géographie (L2. UE Géographie régionale) proposées par les départements d’anthropologie et de géographie de l’U.F.R Territoires, Environnements et Sociétés (T.E.S).