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La globalisation et la liquidité des flux selon Malcolm Waters

globalisation.JPGComme je l'ai écrit ailleurs, selon Malcolm Waters ( « Globalization «  2001), il existe trois types d'échanges humains qui peuvent être plus facilement mondialisés, c'est-à-dire déterritorialisés :

Les échanges matériels désignent toute interaction impliquant la transmission d'éléments matériels, tels que le travail en usine, le commerce de marchandises, la location. Les échanges matériels ont tendance à être localisés dans des espaces. Les matières premières - produits agricoles, pétrole - sont extraites de lieux spécifiques. Les usines sont situées là où la main-d'œuvre est disponible et bon marché. Les produits manufacturés sont transportés vers les marchés occidentaux pour être vendus et consommés.

Les échanges de pouvoir font référence à l'exercice du leadership par la coercition ou la législation, par exemple. Par définition, l'exercice du pouvoir s'applique aux territoires mais aussi aux relations internationales, c'est-à-dire aux relations entre États-nations, comme la guerre, la diplomatie ou les alliances. Les échanges de pouvoir s'étendent donc au niveau international à travers les territoires.

Les échanges symboliques désignent toute forme de communication, d'échange d'informations ou de données. Cela inclut les médias, l'industrie du divertissement, la publicité et la propagande, etc. Les échanges symboliques impliquent la transmission de signes et de symboles. Parce que la technologie permet de diffuser rapidement et largement les symboles, les échanges symboliques peuvent être facilement détachés des territoires et donc, globalisés.

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