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Anthropologie : Rites d'accueil de l'enfant

Dans beaucoup de région c'est le père qui prend son enfant dans sa chemise pour amener l'enfant dans sa culture.

Le symbole en est: extraire l'enfant de l'état de nature pour l'amener petit à petit vers la société. en effet, la chemise est un objet élaboré par le tissage, donc issu de la main de l'homme, du travail de la société.

L'accouchement était fait par une matrone qui ne pouvait plus donner la vie.

Si le père n'est pas là c'est elle qui représente la culture.

La grand-mère est présente, elle représente la lignée. Elle même passe dans une autre génération.

Il faut enterrer le placenta, qui représente le retour à la nature. On va planter dessus un laurier : symbole de la force, pour les garçons et un rosier : symbole de la beauté pour une fille.

 

On donne un nom de l'enfant qui avait un sens comme par exemple celui du père lorsque c'était un fils aîné. L'inscription du nom dans le registre des mairies, s'est fait à partir de François 1er (16°S.).

 

On protégeait la fontanelle en ne lavant pas la tête de l'enfant (jusqu'à 2,.3 ans), on protégeait avec un bonnet.

Tout ce qui venait du corps de l'enfant ne devait pas être mis n'importe où. (ongles, cheveux, eaux sales).

On disait que les poux mangeaient les mauvais sorts des enfants.

On pratiquait l'emmaillotage pour qu'il représente l'adulte le plus tôt possible et pour le faire ressembler le plus tôt possible à un homme vertical, afin qu'il ne soit pas assimilé à un animal.

L'allaitement était considéré comme un prolongement de la grossesse pour la mère et l'enfant.

Il était dit que l'hérédité passait par le lait d'où l'importance du choix des nourrices. (ressemblance à la mère).

On nourrissait à la demande.

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